Difficulté française versus anglaise : lequel est le plus ardu ?

Jeune femme en blazer et chemise à rayures dans un appartement cosy

La grammaire française impose l’accord du participe passé avec des règles qui changent selon l’auxiliaire employé et la place du complément d’objet direct. L’anglais, lui, multiplie les verbes irréguliers et les faux amis, de quoi piéger même ceux qui se croient à l’abri.

Certaines structures françaises, comme le subjonctif ou la double négation, n’offrent pas d’équivalent direct outre-Manche. En retour, la prononciation anglaise défie toute logique orthographique. Les difficultés ne surgissent pas toujours là où on les attend.

Pourquoi comparer la difficulté du français et de l’anglais intéresse autant les apprenants

Cette question revient sans cesse sur le devant de la scène : discussions animées sur les forums, débats passionnés dans les salles de classe. Difficulté française versus anglaise s’invite partout où l’on commence un apprentissage linguistique. Ceux qui se lancent cherchent des repères tangibles, veulent comprendre le genre d’obstacle qui les attend et évaluer la pente à gravir.

Le français traîne la réputation d’une grammaire implacable, tandis que l’anglais est jugé plus abordable, mais parsemé d’exceptions sournoises. L’origine linguistique et le vécu scolaire transforment la perception de la difficulté : un germanophone trouve l’anglais plus intuitif ; un hispanophone s’accommode mieux du français. Même les résultats aux tests internationaux reflètent surtout le contexte et la méthode d’apprentissage choisis.

Face à tant d’incertitude, comparer devient une boussole. Savoir si l’anglais ou le français consommera davantage d’énergie aide à planifier sa progression, à calibrer l’effort consenti.

    Voici deux grandes raisons qui motivent la comparaison :

  • Certains veulent optimiser leur temps, misant sur la langue perçue comme plus simple pour progresser vite.
  • D’autres privilégient le prestige, la dimension culturelle ou l’utilité professionnelle du français ou de l’anglais, sans se laisser guider par la difficulté.

Les échanges entre locuteurs natifs et apprenants dessinent une réalité nuancée, loin des verdicts tranchés. Ce n’est pas seulement la structure de la langue qui compte, mais la relation patiemment tissée avec elle, règle après règle, mot après mot.

Grammaire, vocabulaire, prononciation : des obstacles différents selon la langue

Comparer la grammaire du français et de l’anglais revient à confronter deux mondes qui ne fonctionnent pas selon les mêmes codes. La grammaire française se distingue par ses accords à rallonge, le raffinement du subjonctif, l’abondance d’exceptions. Accorder le participe passé, deviner le genre des noms, jongler avec les conjugaisons complexes : l’apprenant a de quoi perdre pied. De son côté, la grammaire anglaise semble plus droite mais oblige à surveiller de près l’ordre des mots ou la gestion des temps, avec des constructions comme le present perfect qui résiste à tant d’élèves.

Le vocabulaire réserve d’autres pièges. En français, la proximité avec l’espagnol ou l’italien facilite parfois la mémorisation. L’anglais, avec ses mots venus du latin, du germanique ou du norrois, oblige à apprendre par blocs. Les faux amis pullulent et n’épargnent personne.

Le terrain de la prononciation ne laisse aucun répit. Les liaisons, les nasales, la différence entre « u » et « ou » compliquent la vie en français. En anglais, le lien entre l’écrit et l’oral est souvent introuvable, l’accent tonique varie, les voyelles se transforment selon le contexte. S’approprier la prononciation réclame une pratique assidue, bien au-delà de la simple lecture.

Le poids de la culture et des habitudes dans l’apprentissage du français et de l’anglais

Le contexte culturel joue un rôle décisif dans l’acquisition d’une langue. Dès l’enfance, l’attention portée à l’écoute, les références culturelles et la présence de la langue dans la vie quotidienne influencent l’appropriation du français ou de l’anglais. L’histoire laisse aussi son empreinte : l’anglais bénéficie d’une diffusion globale grâce au cinéma, à la musique, à l’économie ; le français garde son aura de prestige, soutenu par une littérature exigeante et un attachement marqué aux normes linguistiques.

Les méthodes d’apprentissage s’adaptent à ces réalités. En France, l’enseignement du français mise sur la maîtrise grammaticale, la richesse du vocabulaire, l’élégance de l’expression écrite. Les cours d’anglais, eux, insistent sur l’aisance à l’oral, reflet d’un monde où communiquer vite et bien prime. L’anglais devient souvent un levier professionnel ; le français, un signe de distinction ou d’intégration culturelle.

    Selon la langue, les ressources et les habitudes diffèrent :

  • Ressources facilement accessibles : séries, podcasts et presse internationale pour l’anglais ; littérature, médias radiophoniques et patrimoine pour le français.
  • Pratique orale plus spontanée en anglais, grâce à la circulation massive des contenus.
  • Conseils centrés sur l’immersion et la pratique régulière, que l’on vise l’anglais ou le français.

La progression dépend largement de la fréquence d’exposition, du contexte et de l’investissement personnel. Plus que la structure de la langue, ce sont les habitudes qui déterminent l’avancée.

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Faut-il vraiment choisir la « langue la plus facile » ou repenser sa façon d’apprendre ?

La tentation de chercher la « langue la plus simple » séduit. Pourtant, opter pour le français ou l’anglais, ce n’est pas juste cocher la case la moins risquée. Les spécialistes le rappellent : tout dépend de la méthode, des objectifs, de la langue d’origine de l’apprenant.

Au moment d’affronter le défi de la maîtrise, une chose s’impose : la motivation, le contexte d’apprentissage et la variété des outils comptent davantage que la langue elle-même. Entre la rigueur de la grammaire française et la prononciation insaisissable de l’anglais, chacun trace sa route, à son rythme. Les résultats aux examens reflètent surtout la régularité, la méthode et l’investissement personnel.

    En pratique, les approches varient :

  • Certains misent sur l’exposition continue : immersion, échanges, écoute active.
  • D’autres misent sur des techniques ciblées : répétition espacée, entraînement oral, lectures intensives.
  • Les enseignants rappellent l’importance de la régularité, du droit à l’erreur et de la curiosité.

Repenser sa manière d’apprendre, c’est accepter que la difficulté n’est jamais figée. Ce qui semble ardu pour l’un peut sembler naturel à un autre. Les comparaisons stimulent la réflexion, mais rien ne remplace l’expérience vécue et le plaisir de progresser, quelle que soit la langue.

Alors, français ou anglais ? Peut-être que le vrai choix ne se cache pas dans la langue, mais dans la façon d’embrasser l’aventure, avec la curiosité du débutant et l’audace de ceux qui n’ont pas peur d’hésiter.