Comment travailler dans l’intérim ?

Pendant ce temps, tout le monde le sait, mais beaucoup ne savent pas comment agir ou comment le faire. L’équipe d’id-careers vous propose un dossier pratique pour vous informer ou vous aider à réaliser vos pas.

Travailler dans un travail temporaire pendant plusieurs années est pour certaines personnes un choix : diversité des missions et des environnements, alternance de périodes travaillées et de périodes non travaillées, augmentation de la rémunération, etc.

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Pour d’autres, il s’agit d’une situation transitoire qui vous permet de gagner votre vie en attendant de trouver un emploi stable et d’acquérir de l’expérience de travail.

Dans tous les cas, les deux principales questions individuelles des missions provisoires sont : la capacité de s’adapter aux diverses activités et organisations, et la régularité des missions proposées pour assurer leurs recettes.

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Principe de provisoire

Interim repose sur une relation tripartite entre un employé, une entreprise de travail temporaire et une entreprise utilisateur.

L’ employé temporaire est embauché par l’entreprise de travail temporaire pour la durée d’une mission, de manière à être mis à la disposition de l’entreprise utilisatrice. Il est donc salarié de l’entreprise de travail temporaire à laquelle il est lié par un « contrat de mission » (voir paragraphe : contrats de travail temporaire).

L’ entreprise de travail temporaire recharge, par coefficient, les heures à l’entreprise utilisatrice à laquelle elle est liée par un contrat de fourniture (voir paragraphe : contrats de travail temporaire).

Loi sur la couverture sanitaire

En tant que salarié de l’entreprise de travail temporaire, le travailleur temporaire est affilié au régime général de sécurité sociale. Toutefois, un certain nombre d’heures de travail temporaire sont nécessaires pour être admissibles au remboursement des soins. Par conséquent, vous pouvez avoir droit au remboursement de vos soins pendant un an, en cas de maladie ou de maternité, si vous avez par :

  • ou travaillé au moins 60 heures pendant un mois ou reçu un salaire équivalent à 60 fois le Smic horaire sur un mois ;
  • a travaillé au moins 120 heures pendant 3 mois ou a reçu un salaire équivalent à 120 fois le Smic horaire sur trois mois ;
  • Soit il a travaillé au moins 800 heures pendant 12 mois ou a reçu un salaire équivalent à 2 030 fois le nombre d’heures Smic sur 12 mois.

Inscription provisoire

En théorie, l’action peut se rapporter à tous les métiers. Il n’est pas toujours clair avec quelle société de travail temporaire s’inscrire.

Généralement spécialisées par secteur d’activité, certaines entreprises d’emploi travailleurs temporaires sont des médecins généralistes ou peuvent avoir des spécialisations différentes telles que des cadres ou des personnes ayant des difficultés sociales et professionnelles détaillées, par exemple. N’hésitez pas à entrer dans les agences pour demander si votre profil correspond aux missions habituelles de l’agence.

Il est conseillé de s’inscrire avec un nombre maximal d’agences de placement temporaire afin d’accroître les chances d’être sollicités pour un poste.

Sauf si vous répondez à une annonce, il est préférable de vous inscrire à une société de travail temporaire en vous présentant en personne. En outre, cela permet au recruteur de mettre un visage sur votre candidature et vous aurez l’occasion de le rencontrer.

Présenté avec les documents suivants :

  • Votre CV ;
  • vos documents d’identité ;
  • Votre carte de vie ;
  • Le permis de conduire, s’il y a lieu ;
  • S’ il y a lieu, certificats ou certifications tels que FIMO, par exemple.

Vous serez reçu en entrevue par un « travailleur du recrutement ». Destiné à faire le point sur les expériences et les désirs d’emploi du candidat, cet entretien devrait également être l’occasion pour le candidat d’en apprendre davantage sur les postes habituellement proposés par l’agence, son fonctionnement, ses droits et particularités du provisoire, etc. hésiter à poser des questions.

Notez que de nombreuses entreprises de travail temporaire, en particulier dans le secteur industriel, passent également des tests psychotechniques.

Poursuite du recrutement varie d’agence à agence, demander lors de l’enregistrement sur le fonctionnement de l’agence.

Généralement, lorsqu’une entreprise de travail temporaire a un emploi à combler, elle contactera les candidats correspondant au profil souhaité (appel téléphonique, mail, sms,…). Souvent, la mission à accomplir est urgente et le dicton « premier arrivé, premier servi » est vérifié. Nous vous recommandons donc de vous mettre le plus disponible possible et de ne pas hésiter à relancer la question régulièrement. En plus de montrer votre volonté et votre motivation, cela permettra au recruteur de penser à vous lorsqu’une nouvelle mission se présentera.

Cas enfants  : Vous pouvez vous inscrire auprès d’une entreprise de travail temporaire à partir de 16 ans à condition de ne pas les heures supplémentaires, le travail de nuit ou le travail acharné. Le consentement des parents est requis en principe.

cas des personnes de nationalité étrangère Le  : les obligations sont les mêmes que dans un contrat de travail conventionnel (permis de travail).

Contrats intermédiaires

Chaque détachement d’un travailleur temporaire dans une entreprise cliente de l’agence implique la conclusion de deux contrats. Un contrat conclu entre l’agence intérimaire pour l’emploi et la société utilisatrice, appelé contrat de fourniture, etun contrat liant l’agence temporaire à l’agence intérimaire, définissent un contrat de cession .

a- Le contrat de fourniture

Le contrat de fourniture définit les termes de l’accord entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice. Un contrat de fourniture doit être conclu pour chaque personne temporaire arrangement.

Le présent contrat doit contenir les informations suivantes :

  • La raison de la mise à disposition ;
  • la durée de la mission ou la clause prévoyant la possibilité de modifier la durée de la mission, si nécessaire ;
  • Les caractéristiques du travail : qualification professionnelle requise, lieu d’affectation, temps de travail, risques possibles pour la santé ;
  • une liste des équipements de sécurité (EPI) si nécessaire et si elle est fournie par l’agence intérimaire pour l’emploi ;
  • Le montant de la rémunération, y compris les primes et les accessoires salariaux.

b – Le contrat de mission

Période d’essai

Le contrat de vente comprend une période d’essai déterminée conformément à un accord ou à un accord. Sinon, cette période ne peut pas dépasser :

  • 2 jours pour un contrat d’un mois ou moins ;
  • 3 jours pour un contrat de 1 à 2 mois ;
  • 5 jours pour un contrat de plus de 2 mois.

Durée du contrat

Le contrat de dessaisissement est généralement conclu pour une période déterminée. Cependant, il peut ne pas contenir de termes spécifiques dans certains cas :

  • le remplacement d’un employé absent ou dont le contrat de travail est suspendu ;
  • Travaux saisonniers ou similaires ;
  • Attendre l’entrée en service effective d’un employé embauché pour une durée indéterminée ;
  • Remplacement d’un gestionnaire d’entreprise ou d’un conjoint.

Dans ce cas, le contrat de vente est conclu pour une période minimale de temps, le terme est le retour de la personne remplacée, ou la réalisation de l’objet pour lequel il a été conclu.

Sauf cas particuliers où la durée du contrat de mission peut être portée à 24 mois (mission à l’étranger, remplacement d’un employé dont le poste doit être supprimé ou lorsqu’une commande est effectuée d’exportation exceptionnelle),la durée du contrat de mission est de 18 mois, y compris le renouvellement.

Si le contrat est conclu en attendant l’entrée effective d’un salarié engagé à titre permanent, la durée maximale du contrat est réduite à 9 mois.

Avance ou report

L’ employeur a la possibilité d’anticiper ou de reporter la fin de la mission, à raison d’un jour pendant cinq jours ouvrables, dans un délai maximum de dix jours. Pour les missions de moins de 10 jours, cette période est de deux jours.

Mentions du contrat de vente

Le contrat de vente comprend notamment :

  • les avis sur le contrat de fourniture ;
  • la qualification professionnelle de l’employé ;
  • les conditions de rémunération dues à l’employé, y compris l’indemnité de cessation d’emploi ;
  • la durée de la période d’essai, le cas échéant ;
  • une clause pour la rapatriement du travailleur lorsque la mission est effectuée en dehors de la France métropolitaine ;
  • Nom et adresse de la caisse de pension complémentaire et de l’organisme de pension auquel appartient l’entreprise de travail temporaire ;
  • Une déclaration indiquant que l’embauche de l’employé par l’entreprise utilisateur à la fin de la mission n’est pas interdite.

Le contrat d’affectation doit être envoyé à l’employé dans les deux jours suivant le début de l’affectation .

Gains

La rémunération d’un employé intérimaire ne peut être inférieure à la rémunération qui serait perçue par un employé de l’entreprise utilisatrice, de qualification équivalente, occupant le même poste (y compris les primes et les accessoires salariaux)

Le paiement des jours fériés est dû aux employés temporaires, quelle que soit leur ancienneté, à condition que les employés des utilisateurs de l’entreprise en dérivent avantage.

Allocation de fin de mission

À la fin de la mission, et à moins qu’il n’occupe un emploi indéterminé à la fin de la mission par l’entreprise utilisatrice, le travailleur temporaire reçoit une indemnité de licenciement égale à 10 % de la rémunération brute totale.

Cette allocation, accordée pour compenser la précarité du provisoire, n’est pas due dans certains cas :

  • lorsque l’employé intérimaire est engagé en permanence par l’entreprise utilisatrice à la fin de la mission ;
  • Travaux saisonniers ou similaires ;
  • Lorsque la mission provisoire correspond à une formation ;
  • En cas de rupture anticipée du contrat à l’initiative de l’employé ;
  • En cas d’inconduite grave de l’employé agissant en fonctionnement ;

En cas de rupture anticipée du contrat à l’initiative du salarié, sa faute grave ou en cas de force majeure.

jours fériés

payé Pendant une mission intérimaire, il n’est pas possible de prendre des congés payés, ceux-ci sont assujettis à un congé rémunéré avec indemnité (IPC). Égal à 10 % de la rémunération brute totale, y compris la mission), l’indice des prix à la consommation est attendu à la fin de la mission.

Cas particulier du bâtiment

Les travailleurs temporaires détachés dans une entreprise de construction ou de travaux publics peuvent recevoir une indemnisation en cas d’interruption de travail causée par les intempéries, à condition que les employés de l’entreprise utilisatrice en bénéficient.

Violation du contrat de mission

Toute résiliation anticipée du contrat de travail à l’initiative de l’employé temporaire a droit à des dommages-intérêts en faveur de l’agence de travail temporaire, à moins que l’employé temporaire ne puisse justifier son embauche sur une base permanente.

Une entreprise de travail temporaire peut résoudre à l’avance un contrat intérimaire mais doit proposer au travailleur intérimaire un nouveau contrat qui prend effet au plus trois jours ouvrables après la rupture du contrat précédent. Le nouveau contrat de mission ne doit pas comporter de modification d’un élément essentiel du contrat (qualification professionnelle, rémunération, temps de travail et temps de transport).

La rémunération doit être identique à celle que le travailleur aurait reçue s’il avait normalement continué à exécuter son premier contrat, y compris les indemnités de licenciement.

Assomption à la fin de la mission

Le travail temporaire est un bon moyen de faire ses preuves dans une entreprise, et c’est souvent que l’entreprise embauche l’employé temporaire à la fin de sa mission. Dans ce cas, la durée de cette fourniture est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté du travailleur temporaire, dans un délai de trois mois.

Cette est également déductible de la période d’essai.

Veuillez noter qu’en cas d’embauche à la fin de la mission, les indemnités de licenciement ne sont pas dues.

Formation

CIF, DIF, VAE, Congé d’évaluation des compétences, plan de formation… De nombreux dispositifs de formation sont provisoirement accessibles. Tous ces systèmes sont gérés par le FAF.TT (Employment Training Insurance Fund), qui est une organisation conjointe de recouvrement (OPCA) ACCRÉDITÉE et OPACIF (formation individuelle de l’organisation conjointe accréditée de congés).

Par conséquent, vous pouvez bénéficier d’un DIF si, au cours des 24 derniers mois, vous avez 2 700 heures de travail temporaire, dont 2 100 heures dans l’entreprise de travail temporaire où vous avez des questions.

Pour être admissible à un CIF, vous devez avoir travaillé 1 600 heures au cours des 18 derniers mois, dont 600 heures dans l’entreprise de travail temporaire dans lequel vous postulez.

Le FAF.TT souhaite également un organisme qui fournit assistance et conseil aux employés temporaires, en particulier pour la préparation des dossiers de formation.

Le Fonds d’action sociale pour le travail temporaire, le Fastt.

Le travail temporaire est par définition précaire, le Fastt (Fonds d’action sociale pour le travail temporaire), une association financée par des entreprises de travail temporaire, offre divers services et prestations. Les travailleurs intérimaires peuvent, en particulier, avoir accès :

  • Louer une voiture au coût de 5€ par jour, au moment de l’envoi du contrat de mission ;
  • Diverses aides financières pour l’achat d’une voiture ou le passage d’un permis de conduire, par exemple ;
  • l’ aide au crédit ;
  • Aides à la location de biens meubles ;
  • Une hypothèque spécialisée ;

Et d’autres avantages que vous devez savoir.

Très utile, le Fastt est le site de référence des employés temporaire pour de l’assistance ou des conseils.

Interim, une porte d’entrée vers l’emploi durable ?

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